Considérés parfois comme nomades ou semi-nomades, cette caractéristique de leur mobilité dépend entre autres des saisons et de la disponibilité des ressources aux fins de protection, de préservation et de régénération. Même s’ils ne sont pas de tradition «écrite», les Atikamekw ont toujours eu des codes de pratiques, ces codes se sont transmis de père en fils et de génération en génération. Dans le vocabulaire d’aujourd’hui, c’est le développement durable et la gestion intégrée des ressources.
Le mode de vie en territoire requiert des attitudes et des comportements qui respectent l’environnement physique et social de l’individu;
«…il faut donc que notre vie personnelle soit un art. La vie étant un art de composer avec nous-mêmes et ce qui nous entoure, en conséquence la vivre requiert une façon certaine d’équilibre.»
– (Jean-Pierre Ottawa, un des aînés de Manawan en visite aux musées. Mai 2004)
Encore une fois, le mode de vie des Atikamekw dépendait largement de la chasse et des activités en forêt suivant le rythme des saisons.